Bon, une fois n'est pas coutume, je vais poster un CR dans la rubrique pas des comptes-rendus ...
- Spoiler:
Pasque je suis modo, et que je fais ce que je veux
Je vais pas être très prolixe, ni irrésistiblement drôle, comme à mon habitude
, parce que je suis complètement stone ... couché tard + la crève ...
fucked up !Ambiance : tous les Rockabilly de Paris et des environs s'étaient donnés rendez-vous ... j'en avais jamais vu autant, je sais pas où ils se cachent la journée ! De la banane, des creepers, des jeans avec des revers de 10 cm, du tatouage en veux-tu en voilà, des rouflaquettes pointues, tous les standards de la gamme !
Alors en entrée, sans grosse prise de risque côté organisation, nous avons eu un petit groupe de rockabilly genre pas très rebelle : Buzz Campbell & Hot Rod Lincoln.
Plutôt "sympa" quand même, mais aux dires de certains initiés, le guitariste utilisait que des plans pépères connus et re-connus ... ( c'est là qu'on se dit qu'on est pas initié
)
Et puis en plat de résistance, à 21H pétantes, ils sont arrivés :
Bon, autant dévoiler le sentiment général tout de suite, le show a laissé un petit goût amer, sur sa conclusion (suspence).
Sinon que dire ... Je trouve le son de ce Zenith toujours aussi merdique (résonnant, métallique) ... mais Brian Setzer est une sale brute, et ses acolytes pas mieux.
Lee Rocker s'est démonté le bras droit pendant 1h15 (oui c'est court, mais attendez, vous allez savoir pourquoi) en tirant comme un dingue sur les cordes de sa contrebasse (sur laquelle il est monté ou s'est couché ... une sorte de fusion avec son instrument)
Slim Jim, lui a joué de sa mini-batterie (modulée par les roadies selon les morceaux) debout (c'est peut être un détail pour vous), devant, derrière, autour, voir même perché sur la grosse caisse ... lui aussi devait avoir bien chaud aux bras !
On a eu des tas de classiques, du
stray cat strut, du
runaway boys, du
sexy & 17, du
fishnet stockings, du
rock this town ... de plutôt bonne facture, avec énergie, présence scénique, et même complicité (bon, un poil scénarisée, quand même) ... et surtout une avalanche de solos yahoo-esques
de Gretsch (une orange, une jolie rouge à paillettes, et une léopard
)
Voilà, tout ça pendant 1h15.
Et c'est le drame ! C'est à ce moment que tout a basculé ... durant "Rock this Town" (qui devait être la dernière avant rappel, de toute façon, à mon avis), un objet métallique a atterri aux pieds de Brian ... objet qui s'est avéré être un cran d'arrêt !
Quand le morceau s'est terminé, il a regardé le truc, dubitatif, l'a ramassé, et puis est parti en coulisses avec ses potes (normal ... c'etait la pause) ...
Sauf que quand il est revenu, il a dit "
Paris, do you want some more songs ? So do not fetch this on me !" en tenant l'objet du délit dans la main, puis en le posant sur un ampli ...
Là on se dit, bah il a pas tort, mais bon ça va rentrer dans l'ordre ... dont acte. Hop il enchaine une reprise de "I fought the law" (quelle idée aussi, ça rend vénère, ça) ... et pi ... et pi ... et ben et pi c'est tout !
Ils repose la Gretsch, reprend le couteau, et marmonne un truc genre "Paris, fallait pas déconner" ... fumasse, il balance violemment, loin, le truc derrière lui (tuant sans doute un roadie au passage
), se barre ... ça se rallume ... Ambiance !
Voilà ... Bon au moins c'est wok'n woll comme fin, mais bon, ça fait bizarre !
Vous trouverez ICI une critique (comment ça, c'est là que j'ai piqué la photo ?
) que je trouve quand même très sévère, moi perso, j'aimerais pas me prendre un cran d'arrêt dans le cuissot !
Et comme lo lit dans le marc de
café bourgogne, oui, j'avoue j'ai trouvé là bas quelques connaissances !
- Spoiler:
En revanche, à aucun moment le mot merguez n'a été prononcé !