Dites moi ce que vous en pensez, je m'y suis mis après avoir entendu "démolissons les mots".
VALSE DE TOUS LES TEMPS
Passé présent futur passé présent futur passé présent futur passé présent futur…
A force de ne rien faire je ne crois plus en rien je crois que je manque de fer,
(Et) comme un poisson volant qui n’arriverait pas à s’arracher d’ sa mer,
Je rêve de l’océan sans aller de l’avant je rêve des embruns mais pourtant je ne fais rien, j’me sens comme un oiseau avec les plumes mouillées et une enclume aux pieds
Tu crois qu’tu me connais et tu t’ennuies déjà mais tu ne me connais pas,
Ou bien pas vraiment moi mais celui que je suis quand je ne suis pas là,
Avec raison tu penses car je te l’ai donnée qu’en dépit de mes mots jamais rien n’ va changer, moi-même j’pourrais y croire si j’avais oublié que j’me suis oublié,
Je m’étais tellement dit d’arrêter de penser et j’ai obtempéré,
Et … cet ordre maudit je l’ai trop bien exécuté,
J’ai arrêté l’cerveau le cœur et l’estomac, la rate le dos le foie, les pieds les jambes les bras, les mains les ailes les doigts, le nez la langue l’émoi, plus rien n’pouvait passer,
Pour des raisons étranges voire psychanalytiques il y avait comme un hic,
Tout ça pour me cacher cette simple vérité que j’avais peur d’aimer,
Je crois que c’est pas si dur c’t’un peu comme faire le mur, rire danser et chanter, vivre mourir et pleurer, avoir sa propre vie, … et pouvoir partager,
Bonjour j’aimerais postuler, apporter mon CV,
Dans le secteur du cœur je n’ai pas travaillé mais j’ai bien étudié,
Et puis enfin surtout je suis très motivé j’ai des choses à prouver des affronts à laver, me r’ mettre à avancer pouvoir me pardonner stop la fatalité !
J’t’apporterai des pluies de perles, des perles de pluie et toutes mes chansons,
Plus que des résultats, assez de grandes questions, de grandes explications,
Ce poids qui n’est qu’à moitié mien mais tout entier pas le tiens ne viendra plus s’mettre là entre moi, moi et toi car je m’en débarrasse allez dehors les crasses je reviens dans l’action,
Je reprends les commandes de mon propre navire après des mois d’ dérive,
Et si tu le veux bien toi aussi j’ t’en prie quitte la rive,
Et larguons les amarres sur la grand-mare des canards on se tire vers le large un peu fous un peu barges, sur un fameux 3 mâts qui ne s’arrêtera pas hissé ho hissé ho !