zouzoulemanouche Suprême swingueur (gueuse)
Nombre de messages : 2356 Age : 36 Localisation : caen Emploi : Si tu savait ^^ Date d'inscription : 31/07/2006
| Sujet: Re: Chez Leprest Jeu 10 Jan - 20:14 | |
| - eLmo a écrit:
- Ah non désolé mon zouzou ... je sers que les filles !
Et si je m'habille en femme? (avec la meme tenue que stef en concert? ) | |
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lo Suprême swingueur (gueuse)
Nombre de messages : 1395 Age : 59 Localisation : Bourgogne Date d'inscription : 18/01/2007
| Sujet: Re: Chez Leprest Ven 11 Jan - 10:48 | |
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zouzoulemanouche Suprême swingueur (gueuse)
Nombre de messages : 2356 Age : 36 Localisation : caen Emploi : Si tu savait ^^ Date d'inscription : 31/07/2006
| Sujet: Re: Chez Leprest Ven 11 Jan - 20:26 | |
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Lyn Swingueur (gueuse) manouche
Nombre de messages : 797 Age : 37 Emploi : 100 Date d'inscription : 11/07/2006
| Sujet: Re: Chez Leprest Ven 18 Jan - 19:32 | |
| Ben Stef, il était là... juste parce qu'il fallait le faire !!! https://www.dailymotion.com/relevance/search/epk+chez+leprest/video/x3m162_epkchezleprestfinal_music | |
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Lyn Swingueur (gueuse) manouche
Nombre de messages : 797 Age : 37 Emploi : 100 Date d'inscription : 11/07/2006
| Sujet: Re: Chez Leprest Mer 13 Fév - 10:30 | |
| Ils seront presque tous au Bataclan le 12 mars.... sauf Stef.... début de sa nouvelle tournée http://www.le-bataclan.com/content/index.php | |
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Georgette Divine Modératrice
Nombre de messages : 1102 Age : 49 Localisation : dans mon monde Date d'inscription : 15/07/2006
| Sujet: Re: Chez Leprest Ven 14 Mar - 23:57 | |
| Un chouette article sur le concert. - lalibre.be a écrit:
- Chapeau bas, Monsieur Leprest
Alexandre Alajbegovic
Allain Leprest a rassemblé une quinzaine d'artistes autour de ses chansons. L'album, "Chez Leprest", était aussi l'occasion d'un concert, mercredi soir, à Paris.
Ils n'ont pas hésité un seul instant. Il suffit de les écouter parler de Leprest, de l'homme, de sa générosité, de ses textes, de leur générosité. De ce chanteur-poète plus reconnu que connu, symbole de la nuance entre deux notions : le talent et la paillette. Preuve que l'un et l'autre peuvent cavaler des années durant sans trop se chevaucher. Trente ans, dans le cas d'Allain Leprest. Pourtant, quand ses copains se réunissent pour honorer ses chansons, ils ont pour nom Olivia Ruiz, Sanseverino, Hervé Vilard, Michel Fugain, Enzo Enzo ou encore Jacques Higelin. Le résultat ? Un album "Chez Leprest", sorti fin 2007, et dans sa foulée une soirée exceptionnelle, mercredi soir, au Bataclan.
La salle parisienne affiche complet depuis des semaines. Ils sont ainsi 1100 privilégiés à se taper l'incruste chez Leprest. Ils vont s'gêner ! Et quand le bougre reçoit, la scène revêt des allures de bistrot. Il n'y a là que du bois, du brut, quelques chaises et un comptoir. Un piano à queue aussi, auquel vient s'installer Nathalie Miravette. La pianiste déroule ses premiers accords comme un tapis rouge, à Leprest de le fouler. Si l'un des maux de notre siècle l'a marqué physiquement, le chanteur garde cette carrure robuste, roc, dessous sa chemise et sa casquette. Comme à son habitude, Leprest ouvre le bal par "Je viens vous voir", "c'est pour l'amour pas pour la gloire...". Il ne lui en faut pas plus pour emplir la salle et ses occupants de sa voix incendiée, incendiante, mais surtout de sa présence tétanisante. Les yeux osent-ils seulement cligner devant pareil charisme ?
Sans esquisser un pas, escrimant simplement l'air de son bras, Leprest dessine ses souvenirs d'enfance sur l'exquis "Mont Saint-Aignan". Avant de dire ses quat'vérités au bon dieu, sur "Je ne te salue pas". Non, le banlieusard de Rouen n'a pas dit son dernier mot. Non, Leprest ne fait pas qu'inviter, il sait aussi recevoir. Dans la salle, comme la goutte roule sur le front du chanteur, une autre perle un peu plus bas, sur la joue de certains. On a parfois reproché au chanteur de peu varier ses tours de chant. A quoi bon, quand chaque fléchette fait mouche, intacte, comme à la découverte ? Illustration avec "La gitane", qui marque la fin du premier tour de chant.
Romain, ce frangin
Dur d'évoquer Leprest sans parler de son pianiste de compositeur, Romain Didier. Les deux n'ont pas toujours fait route commune, mais leurs carrefours sont innombrables. Combien de chansons d'Allain mises en musique par Romain ? Combien de textes d'Allain chantés par Romain ? Aussi, il n'est guère étonnant de voir ce dernier prendre place au piano, et de lancer le duo sur "La retraite". A travers cette chanson, ce sont vingt ans d'une amitié presque fraternelle qui sont célébrés. Cela valait bien une petite pause pour Leprest, qui rejoint tranquillement la table de son bistrot, en bord de scène. Les copains de "Chez Leprest" pouvaient entrer en piste.
Enzo Enzo, tout d'abord, dans son double hommage. Celui à Piaf, en reprenant "Edith", mais aussi bien sûr à Leprest, auteur de la chanson. Après un Daniel Lavoie impeccable sur son interprétation de "Nu", c'est ce gavroche de Jamait qui prend le relais avec "Saint-Max". Pour combler un trou dans les paroles, Leprest n'est pas loin pour souffler le bon mot. Lui qu'on a parfois accusé de se perdre dans ses propres paroles...
Les styles transcendés
Après Hervé Vilard et "Le café littéraire", on attendait Olivia Ruiz sur "Tout c'qu'est dégueulasse". Elle nous arrive comme si de rien n'était sur "La dame du 10e". Ce qui est vrai pour elle l'est pour tous les autres : les mots de Leprest transcendent les styles, les genres et les époques. Ainsi, quand "Mon côté punk" se fend de "C'est peut-être", quand Nilda Hernandez pousse à l'octave "Donne-moi de mes nouvelles", il n'y a jamais d'incohérence. Il n'y en a pas non plus quand la fille d'Allain, Fantine, vient partager "Une valse pour rien" avec le daron.
Agnès Bihl et Jehan offrent ensuite les deux moments les plus frais de la soirée. La pétillante Bihl parfaite sur "Le copain de mon père", l'immense Toulousain coquin sur "Ton cul est rond". Il fallait au moins ça avant le solide passage de Jean Guidoni, et son interprétation nougarienne de "J'ai peur". Loic Lantoine, autre fidèle de Leprest, touchera juste sur un "Mec" tremblotant, viscéral, avant que Romain Didier ne s'offre "SDF" avec la complicité de la salle.
Leprest pouvait en remettre une couche. Il ne s'en privait pas avec "Bilou" ou "Finies les balloches". Sa gueule de Pierrot de lune, sa mime juste et ses aigus brisés submergent sur "Il pleut sur la mer". Un chef-d'oeuvre de texte et d'interprétation dont la chanson française se fait un luxe de se passer.
En guise de bouquet final, la quinzaine d'artistes, emmenés par Jehan, donnaient le choeur sur "Tout c'qu'est dégueulasse". Comme un chapeau bas à ce grand monsieur de la chanson. Le bistrot pouvait fermer ses portes. Celles du coeur, elles, restaient grandes ouvertes. | |
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