Salut !
Bon je vais poster deux textes.
J'aimerais beaucoup que vous les critiquiez ! Pourquoi vous ? Parce ke je vous connais un peu, parce que vous êtes des enfoirés en ce qui concerne la critique
(j'entends par là que vous avez chacun un perception bien défini, ce qui est cool) et parce qu'on est sur internet et que par conséquent c'est plus facile d'être critique !
Je compte sur vous hein ! J'veux que vous disiez vraiment ce que vous en pensez !
1er texte : Parfois il y a des soirées comme cette dernière, où on a envie de faire un "arrêt sur image". On aurait envie de tout stopper, sur cette image, sur l'image qu'on a aimée, sur l'image dans laquelle on se sent bien, celle qu'on n'a pas envie de quitter. C'est un peu cette image là que j'ai en ce moment. C'est un portrait, un paysage, un simple visage, avec un regard… C'est le regard le plus important. Tu sens ce que la personne veut te dire, mais qu'elle ne dira pas parce qu'elle n'ose pas ou trouve ça trop ringard ou tout simplement n'y pense pas. C'est une ambiance, un environnement, une odeur : un morceau de vie, un délire, une musique, des potes, des sourires, de regards, des échanges.
Il se peut que ce soit les derniers échanges, ou les derniers échanges provisoires, avant les prochains, plus tard, beaucoup plus tard souvent, même si l'on se promet l'inverse… c'est toujours mignon de se le dire, qu'on se reverra, mais parfois ça n'arrive pas et on oublie, et puis tans pis.
C'est une fin de quelque chose et le début d'une autre. Mais comme souvent lors de ces moments, on oublie qu'il y aura de nouveau un début après. On a l'impression qu'après il n'y a plus rien, ou d'autre chose mais de moins bien, beaucoup moins bien. Mais il y a toujours quelque chose et c'est une chaîne sans fin, avec toujours la même impression. Ça ne sera jamais la même chose. Il ne faut pourtant pas oublier qu'un jour, il n'y aura pas de début après cette fin, et là tu te diras "putain je suis content d'avoir pu fêter tout ça quoi...". On est content d'avoir pris notre pied et d'avoir "adoré" parce qu'un jour ça ne recommencera jamais.
Parfois j'aimerais bien me dire "ce moment là on le refait, en boucle, cette année là, cet instant là".
Certains s'en fichent, d'autres non, d'autres sont peut-être trop fidèles à certains évènements, à certains moments passés, et dépassés. Dans tous les cas et pour tout le monde il faut continuer à avancer, avancer, quoique l'on pense et quoiqu'il arrive, de force. Et puis un beau jour, ça s'arrêtera, mais rarement avec les personnes avec qui on a commencé.
On a tous été un jour dans ce moment. Son symbole est le moment où tu as ton bras autour du cou de ton pote, tu souris, tout va bien tu es heureux parce que c'est la "soirée de fin de quelque chose", mais au fond tu te dis "merde, c'est déjà la dernière..". Et donc tu as ton pote près de toi, il se marre lui aussi, et en face un appareil photo et puis clac. La fille vient d'appuyer sur le bouton. Ce moment là il est figer seulement sur le papier, dommage. C'est ça, l'arrêt sur image…
2ème texte : Dormir c'est mourir ?
Dormir c'est un peu comme une mort en solitaire, une mort quotidienne mais éphémère.
Mais peu importe puisque tout le monde le fait, tout le monde en est, de son plein gré sans même réellement s'en inquiéter.
Ne dis-t-on pas "mort de fatigue" et pourtant personne ne s'en inquiète, aussi bizarre que cela puisse paraitre. On le laisse transparaître, sans continuellement avoir mal à l'être.
Paraitre mort ou simplement "qui dort", il n'y a de différence, qu'un souffle régulier expirant et soufflant, comme ça... dans le noir, d'une chambre froide, dans le noir d'une pièce blafarde..
Dormir c'est un peu comme un suicide, un suicide de tout les jours, dont on ne parle pas, dont on ne s'en veut pas et qu'on ne regrette pas.
Collectif tout en étant singulier, tout le monde dort en même temps, au même moment, quelques instants avec pour seule différence ceux qui ne se réveillent pas...